8 octobre 2012

Où est passée la 7ème Compagnie ?

GEMBLOUX, France, 15 MAI 1940— Tandis que les forces Françaises combattaient les Allemands quasiment sans progresser autour de Gembloux, des forces d’infanterie allemandes appartenant à la 3è Panzer Division reçurent l’ordre de prendre un chemin creux à proximité de la forêt de Machecoul.
Commandée par le déterminé Capitaine Dumont, la 7ème Compagnie a férocement défendu la route pendant plusieurs heures grâce à une "tenaille", manoeuvre audacieuse initiée par le sergent-chef Chaudard, et les soldats Pithiviers et Tassin :-).

Pour retrouver l'ambiance musicale de ce compte-rendu de partie, je vous invite à cliquer sur l'image.

Les allemands étaient annoncés au Nord. C'est pourquoi le Capitaine Dumont décida de constituer 3 groupes. Le premier : "Eglantine", constitué du plus gros de nos forces, devait s'appuyer sur le hameau pour interdire l'entrée du chemin creux.

Le second groupe : "Camembert", grâce à une ligne de vue dégagée sur la forêt, était composée d'un mortier prêt à verser un déluge d'acier sur l'ennemi (mais quand même prêt à sauter dans le chemin creux si le danger approchait trop vite :-)
Enfin, le troisième groupe : "Saucisson" constitué des soldats les plus aguerris formait le fer de lance de notre dispositif, prêt à tous les sacrifices pour retarder l'ennemi, nombreux, annoncé dans la forêt de Machecoul.

 En effet, la stratégie d'Eglantine était de retarder l'ennemi et de profiter de notre position de défenseurs pour disputer les deux objectifs majeurs situés aux extrémités du Chemin Creux (rapportant 7 pts pour l'un et 10 pts pour l'autre ! Gasp !).
"Il est hors de question de laisser ces deux nids à points aux Tetons ! "...  Ce fut là, notre plus grosse erreur :-(  Mais j'y reviendrai plus tard...

Plus techniquement, le joueur Français avec sa défausse exceptionnelle de 1 carte n'est vraiment pas facile à jouer. Quand en plus, il est en défense (4 cartes en main contre 6 pour l'attaquant), ça devient trèèès tendu.
...
Sans doute à cause d'un commandement inerte, ou d'une pause déjeuner trop longue sous le soleil de Mai, les troupes allemandes n'ont eu aucun mal à progresser. Après plusieurs tours, je n'avais toujours pas eu une seule carte Move ou Fire !!! En quelques minutes, Saucisson était débordé et Eglantine prenait sévère, sans que Camembert ne se doute de quoi que ce soit !
 Les troupes allemandes prenaient possession du hameau. Eglantine était secouée ! Mais la chance me souriait enfin, car je venais de piocher mes premières bonnes cartes.
 J'entrepris avec succès l'opération "Eglantine se rebiffe", mais pour une courte durée.
 Car après plusieurs tirs nourris et quelques corps à corps, les Fritz s'installaient à l'entrée du chemin creux.
 Pendant ce temps-là, Saucisson se replia sur le second objectif... mais trop tard ! Helmut et ses amis bavarois installaient leur baraque à frites sur le second objectif.
 A 1 case du Time fatidique qui marque la fin (possible) des hostilités, un renfort inespéré (mais programmé) surgit sur le bord de carte. La tenaille du sergent-chef Chaudard fonctionnait à merveille. En reprenant l'objectif et en serrant les fesses pour finir le tour rapidement, je pouvais gagner d'un point.
 Mais la ficelle était trop grosse. J'eus à peine le temps de déployer quelques barbelés que la vague Feldgrau me submergea : tous vétérans pour l'occasion !! Regloups !
La débâcle continuait...

Petit débrief' :
L'erreur du français a été de croire qu'il pouvait protéger efficacement les deux objectifs majeurs de la partie. Le français n'a quasiment aucune réactivité et a beaucoup de mal à se redéployer. Du coup, il vaut mieux se concentrer sur un lièvre au lieu d'essayer d'en courir deux à la fois et d'en attraper aucun !
En me concentrant sur l'objectif le plus éloigné des Allemands, j'aurais eu plus de temps pour me constituer une bonne main. Dans cette partie, j'ai commencé "tout nu", et le temps de faire tourner mon deck, mon adversaire avait déjà fait un tiers du boulot !
J'aurai dû aussi faire sortir Saucisson par la carte afin de bénéficier d'un renfort supplémentaire. Cette option est très intéressante dans ce scénario car l'objectif à défendre est prêt de mon bord de table. Mais on ne refait pas l'Histoire...


Bref, jouer la 7ème Compagnie... c'est un vrai bonheur  ^ ^   et merci à Stéphane ;-)

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