5 mai 2012

Stalingrad Combat Commander

Le mois dernier, j'ai inauguré l'extension Stalingrad de Combat Commander.
Après un premier scénario d'entraînement dans une usine céréalière qui a vu la victoire aux points des Soviétiques, il fallait une revanche. Mon adversaire ayant un faible pour la "poésie" bolchevique, je gardai la "rigueur" allemande dans un scénario intitulé " La maison du Commissaire".

L'Allemand est à la baguette (encore une fois) et doit s'emparer de la maison du Commissaire, une imposante bâtisse apparemment imprenable comme nous le précisent les règles spéciales. Les ouvertures sont toutes murées et il n'y a qu'un hexagone qui permet de rentrer dedans... à moins d'y faire quelques trous. Et ça tombe bien car j'ai pensé à prendre un canon.
Les règles spéciales nous indiquent également que les hommes retranchés à l'intérieur se battront même sans munition ! Gloups !
Et pour corser le tout, je découvre qu'un réseau d'égouts part de la fameuse bâtisse et court le long de l'imposante avenue Arbatovskaya jusque derrière mes lignes. Regloups !
Mais je m'en fiche, car l'état-Major, sûr de mon commandement m'a donné des troupes d'élite (que je n'avais jamais vues auparavant sur le front de l'Ouest) et des charges explosives pour ventiler tout ça aux quatre coins de la ville, façon puzzle. ^ ^

Mon déploiement doit permettre à mon aile gauche de rapidement menacer la maison, alors que mon canon doit trouver un angle de vue idéal pour faire pleuvoir l'acier et détruire une partie du bâtiment.


Le réseau de barbelés a peu d'influence sur mes déplacements car j'ai de bonnes cartes de mouvement dans les premiers tours. Ma première surprise est l'acharnement soviétique à vouloir tenir les deux poches au centre.













L'une d'elles verra un corps-à-corps sanglant au milieu de barbelés, dans une fumée à couper au couteau, mes troupes d'assaut sont submergées par les troupes bolchéviques qui arrivent au son du fusil ! Raté ! (Ndlr : Les Russes ont une règle spéciale de corps-à-corps qui les rend "imprévisibles" car ils peuvent quitter une mêlée ou amener des renforts avant sa résolution.)





Heureusement, les autres troupes bolchéviques ne sont pas aussi efficaces que leur première ligne :-). Un groupe mené par un officier emprunte les égouts et décide de sortir à 25m de troupes d'assaut équipées de charges explosives ! Boum! Tant pis pour eux... Malheureusement, les survivants parviennent à quitter le quartier par mon bord de table, ce qui aura un effet désastreux pour la fin de la partie (Ndlr : En effet, les troupes qui quittent la table de cette manière "reviennent" le tour suivant par leur bord de table. Ceci, pour simuler l'effet des renforts éventuels. En revenant, ils permettront à mon adversaire de renforcer dans les derniers tours sa défense de la maison du Commissaire).

Pendant ce temps, mon canon réduit une maison en ruines... mais c'est du temps perdu, et j'aurai dû au plus vite commencer mon pilonnage de la bâtisse car jusqu'à la fin de la partie, je n'arriverai jamais à en détruire une partie !
Tous ces tirs ont provoqué un incendie dans l'aile ouest du bâtiment ... qui se propage vers le sud, me protégeant d'une contre-offensive de ce côté-là, tant mieux! Mais si le vent avait été contraire, la bâtisse aurait pris feu, forçant ses occupant à déguerpir, ce qui aurait facilité mon travail. Quand ça veut pas, ça veut pas :-(


Dans un dernier sursaut, mes troupes arrivent aux portes de la maison du Commissaire, se prennent les pieds dans des barbelés fraîchement posés devant et trouvent miraculeusement un canon soviétique qu'ils arrivent à retourner contre leur propriétaire (Il faut dire que ce canon s'est enrayé dès son premier tir et a "disparu" quand ses artilleurs ont fui après une salve allemande... ). Mais rien n'y fait ! C'est impossible de prendre pied chez le commissaire sans un meilleur soutien de l'artillerie !


C'est à ce moment que je me rends compte que les troupes soviétiques sont à UN point d'être démoralisées et d'abandonner le champ de bataille. Tous mes efforts se concentrent sur cet ultime objectif, mais sans succès. Pressé par le temps, je n'ai pas le temps de préparer mes assauts et mes tirs. Mes pertes se multiplient et le dernier Time! arrive comme une délivrance pour Louis, mon adversaire du soir.
Cétait chaud mais j'ai (encore) perdu... ;-)  M'en fous, je reviendrai, héhéhéhé (rire sadique).

 Merci à Louis qui a bien joué et qui est resté pugnace jusqu'à la fin, même si la fatigue le submergeait  ^ ^

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